« On n’est pas là pour pleurer, on est là pour gueuler. » Ce sont les mots qu’un bénévole du Collectif des Morts de la Rue avait prononcés devant Lucas Guffanti, doctorant en science politique, lors de son premier entretien.
Mots qui l’ont marqué au point de composer le titre de sa thèse :
« Pleurer les morts et gueuler la mort : la prise en charge publique des défunts sans ressources suffisantes. »
Au fil du temps, Lucas est devenu un membre actif du collectif parisien. Son enquête l’a mené jusqu’aux Etats-Unis, où d’autres pleurent et gueulent.